L’amoureuse interlope (ou le jour béni de ses règlements de compte avec Dieu)
Ce
matin tinte comme un jour éteint Vitre du jour embuée de doutes D’où suis-je et
dites-moi comment l’on s’aime ? Je cours dans mon chemin rêvé sans autres -Me
manquent- Là, tes soupirs tes sourires Las ton maquillage pâli et le ciel
lucide Grince et se grime du visage qui advient et Que je refuse farouchement à
voir décliner Ma raison impérieuse me supplie puis festoie Des lois du monde
ainsi ne sont-elles pas faites Pour expier sans expirer, Pour cracher son malin
mal être, Pour sangloter ses remords, Et puis d’aimer à poumons implosant et Implorant
la solitaire étude du Verbe implacable Inextricable Inclassable… Comme mes
poings amochés par leur fougue À tout prédire ou tout maudire Ainsi ce n’est
comme cela Que je t’atteindrai Pas après pas, Point de pas de côté point de
coteau Côtoyé et tutoyé Morne chapelle Du vieil esseulé et sa vaisselle Ternie…
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