LE JARDINIER
Le Jardinier du château n’abolira jamais
Ses
coups de dés, ses coupes de sécateur
Tranchent
la tige tranquillement
Ivres
nectars de sèves immortelles
Croissent,
crois –moi si tu le peux
J’aime bien les
jardins heureux,
Les
potagers magiques et les figues en retard,
Les
saisons nous guident sans le vouloir,
Les
pétales peut-être peuvent Être
Ici
et là, l’amour
D’un jour sans
particule
L’on dit qu’on est heureux
De
voir croître les graines
Crois-y
donc car ta peine est d’éteindre le soir le
sort des tournesols…
Le
soleil est vif comme ta prose,
Artiste
qui joue ses couleurs comme
Le
poète ses mots car ils
Soliloquent entre eux n’en font qu’à leur tête
Juste
qu’il faut
creuser-creuser ta Terre et tes Rimes
Pour
nourrir les heures et trouver une merveille
Entre
quatre mûres bleues et trois tomates vertes
Les
serments des fruits or, et toute pareille
La
danseuse du jardin y étincelle
La
cloche résonne dans les champs brouillés de brouillard comme
Ce
bel Espoir.
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